Définition de comportement
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citoyenneté et comportement civique |
Etymologie : dérivé du verbe comporter, du latin comportare, transporter dans le même lieu, amasser, réunir
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citoyenneté et comportement civique |
Le comportement est la manière de se
comporter, d'être, d'agir ou de se conduire pour un être humain. Par analogie,
le terme comportement s'applique à l'animal en tant qu'organisme doté d'un
système nerveux.
Synonymes : agissement, allure,
attitude, conduite, manière.
Exemples : avoir un comportement
suspicieux, amoral.
En psychologie, le comportement
désigne l'ensemble des réactions d'un individu qui peuvent être observées dans
son environnement et lorsqu'il est placé dans des circonstances particulières.
Exemples : la psychologie du
comportement, un comportement inadapté, les troubles du comportement.
La citoyenneté
est le fait pour un individu, pour une famille ou pour un
groupe, d'être reconnu officiellement comme citoyen, c'est-à-dire membre d'une
ville ayant le statut de cité, ou plus générale d'un État. En France en 1789,
le mot citoyen a remplacé celui de bourgeois.
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citoyenneté et comportement civique |
Il n'y a pas de citoyenneté en général, même si beaucoup de
personnalités se sont revendiquées comme citoyens du monde ou cosmopolites.
Dans l'Antiquité, la citoyenneté romaine était accordée par
le Sénat romain à des villes ou à des peuples dans leur entier ; en Grèce la
situation varie selon chaque cité, tant dans le nombre de citoyens que dans les
conditions d'attribution2.
En France, et dans le Nord de l'Europe, la citoyenneté des villes
s'appelait bourgeoisie. La citoyenneté s'est conservée pour l'appartenance aux
villes du Sud de l'Europe, en particulier les cités-État comme Gênes ou Venise,
et encore aujourd'hui les villes et cantons suisses comme Genève.
Manifestations de citoyenneté et comportement civique
L’expression d’enfant-citoyen a quelque chose de surprenant sinon de choquant car elle indique une contradiction : comment un enfant pourrait-il être citoyen ? En effet, la citoyenneté est fondamentalement assise sur l’exigence de maturité et même de savoir ou, en tout cas, d’expérience ; autant de qualités qui, par définition manquent à un enfant.
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citoyenneté et comportement civique |
Et pourtant, la question de la citoyenneté accordée,
au moins dans certaines limites, aux enfants, doit être posée. La première
raison est donnée par le caractère variable, dans le temps et dans l’espace, de
la définition de l’âge de la citoyenneté. En effet, on ne peut pas retenir un
certain critère « naturel » de l’enfance ou de la minorité. Comme Philippe
Ariès l’a bien montré, notamment sur le plan historique, l’âge de la minorité,
qui exclut de la citoyenneté, est variable car la définition même de l’enfance
obéit à des critères sociaux et non à des critères physiologiques. 30, 25, 23,
21, puis 18 ans ont été, en France, des limites considérées comme « normales ».
Encore aujourd’hui, les seuils de majorité civique peuvent varier, par exemple
pour être élu député ou sénateur. Ainsi, l’idée même d’une majorité civique est
variable et, dès lors, tel qui était considéré comme mineur et donc inapte à la
citoyenneté, peut le devenir à la faveur d’une modification de la législation –
comme le montre le changement opéré en 1974 abaissant l’âge de la majorité
civique à 18 ans. On sait que des débats ont commencé en Italie pour
abaisse…
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